Islamisme

ARABIE SAOUDITE : LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE SAOUDIENNE. DOGMATISME ANTI-CHIITES OU REALPOLITIK ANTI-IRAN ?

Par Théo Blanc

Historiquement, le royaume saoudien s’est construit sur un substrat religieux endogène, le wahhabisme, particulièrement intolérant au chiisme parmi d’autres ‘déviations’ (soufisme, culte des saints, mawlid al-nabi…) (1). Avec la Révolution islamique d’Iran en 1979, cette intolérance se politise et fait des chiites saoudiens le cheval de Troie de l’Iran sur le territoire saoudien (2). Au « croissant chiite » qui semble peu à peu prendre forme au Moyen-Orient sous l’effet de l’exportation de la révolution iranienne, le royaume saoudien oppose tout à la fois sa doctrine wahhabite anti-chiites et sa politique anti-iranienne dans la région. Aujourd’hui, cet antagonisme structure plus que jamais l’équilibre stratégique du Moyen-Orient, en particulier dans la guerre syrienne, mais sa nature reste floue du fait de ses caractéristiques à la fois religieuses et politiques. En d’autres termes, la politique étrangère de l’Arabie saoudite est-elle motivée par un anti-chiisme dogmatique ou plus pragmatiquement par une rivalité géopolitique avec l’Iran pour l’hégémonie régionale ?

Une politique étrangère ambigüe : entre obsession iranienne et intérêts géopolitiques

La rupture des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite en janvier 2017 intervient après la mise à sac de l’ambassade saoudienne à Téhéran en réaction à l’exécution du cheikh chiite Nimr Baqr Al-Nimr par le royaume saoudien. Le cheikh était notamment accusé « d’allégeance aux douze imams de la foi chiite » et de soutien à l’ingérence de l’Iran. L’équivalence faite par le régime saoudien entre obédience chiite (les « douze imams » font référence aux duodécimains iraniens) et posture pro-iranienne souligne la difficulté de dissocier le religieux du politique dans le discours saoudien. Bien que d’obédience chiite, le cheikh An-Nimr rejetait le concept iranien de velayat-e faqih et critiquait violemment Bachar al-Assad (soutenu par l’Iran), mettant ainsi à mal l’idée saoudienne qu’il était un agent de Téhéran (3).

L’ambiguïté saoudienne à l’égard des chiites (ennemi théologique ou politique ?) est particulièrement manifeste lors de l’intervention des forces du Conseil de Coopération du Golfe à Bahreïn en mars 2011. Les manifestations chiites qui secouent alors l’émirat dans le contexte des révolutions arabes sont perçues comme une tentative de déstabilisation de l’Iran et sont réprimées par l’armée, de peur d’une mainmise ‘perse’ sur le Bahreïn (4). Le pouvoir saoudien redoute en particulier le basculement de la monarchie sunnite alliée « vers une monarchie parlementaire dominée par des élus issus de la communauté chiite [majoritaire] » (5). Dès lors, l’intervention militaire est-elle motivée par des intérêts géopolitiques – le maintien de l’île bahreïnie sous influence saoudienne – ou bien par un dogmatisme anti-chiites ? Paradoxalement, la répression militaire des manifestants chiites, qui portaient essentiellement des revendications socio-économiques, ne leur laissera d’autre choix que de se tourner effectivement vers l’Iran (6). Prophétie auto-réalisatrice, la ‘menace de l’Iran’ au Bahreïn permet ainsi à l’Arabie saoudite de justifier à posteriori son intervention et de renforcer sa rhétorique de diabolisation de l’ ‘ennemi chiite’, là où c’est avant tout ses intérêts géopolitiques qui semblent menacés.

Au Yémen, l’insurrection des Houthis zaydites (sous-branche du chiisme) est également perçue comme une tentative d’influence iranienne dans la péninsule Arabique. Préoccupée par l’aide que les rebelles ‘chiites’ semblent obtenir de la part de l’Iran, l’Arabie saoudite n’intervient toutefois qu’au lendemain du renversement du président ‘Abd Rabo Mansour Hadi. L’opération « Tempête Décisive », déclenchée le 25 mars 2015 par le vice-prince héritier Mohamed Ibn Salman (7), a ainsi pour objectif de rétablir le pouvoir de Hadi face aux rebelles ‘chiites’. C’est donc un intérêt géopolitique – la stabilité du Yémen avec à sa tête un gouvernement pro-saoudien – qui semble motiver l’intervention saoudienne, et la décision subséquente de l’Iran d’apporter un soutien logistique (armes) réel aux Houthis (8) ne fait que confirmer l’effet auto-réalisateur de l’obsession de la ‘menace iranienne’.

Dans ce contexte, la ‘menace iranienne’ ne constitue-elle pas un prétexte du royaume saoudien pour préserver son hégémonie dans la péninsule Arabique ? Le fait que dans les années 1960 l’Arabie saoudite soutenait les Houthis contre les Républicains appuyés par l’Egypte (9) semble indiquer le caractère pragmatique de la politique étrangère saoudienne. Une orientation dont semble également témoigner la crise qatarie.

La crise qatarie : la realpolitik saoudienne

En sommant le Qatar le 5 juin 2017 de cesser de traiter avec l’Iran et de financer des « organisations terroristes » telles que Daech ou les Frères musulmans, l’Arabie saoudite (aux côtés des Emirats arabes unis (10) et de l’Egypte) signalait sa volonté de reprendre le contrôle symbolique de la politique étrangère de la péninsule Arabique et dévoilait par là même la nature politique de sa rivalité avec l’Iran. Derrière le prétexte conjoncturel de la ‘menace iranienne’, la mise au banc du Qatar par le royaume saoudien s’ancre dans une opposition radicale entre les deux pays en matière de politique étrangère. Jusqu’ici en effet, le Qatar a mené une politique pro-islamiste à contre-courant de l’anti-frérisme saoudien (11) comme on peut l’observer en Egypte, en Libye et en Syrie.

En Egypte d’abord, le soutien du Qatar aux Frères musulmans se traduit par une politique d’accueil après la répression lancée par le Maréchal Sissi à leur encontre suite au coup d’Etat du 3 juillet 2013. L’Arabie saoudite, quant à elle, voit dans les Frères musulmans un ennemi organique depuis l’insurrection de la Sahwa islamiyya sur son sol dans les années 1990 (12) et apporte un appui budgétaire crucial au régime d’Abd al-Fattah al-Sissi. Autre terrain de discorde, la Libye. Le Qatar sponsorise le bloc islamiste de l’Ouest du pays (Fajr Libya) contre le camp ‘séculariste’ de Khalifa Haftar, lui-même soutenu par l’Egypte et par l’Arabie saoudite (13). En Syrie, enfin, la ligne anti Bachar al-Assad incarnée par le Qatar et l’Arabie saoudite n’empêche pas un soutien différencié aux groupes rebelles : les rebelles pro-Doha (et pro-Ankara) tels que Ahrar ach-Cham dominent dans le nord (gouvernorat d’Idlib) tandis que les groupes pro-saoudiens comme Jaysh al-Islam sont prééminents dans le sud (région de Damas). A la fracturation territoriale et organisationnelle de la rébellion syrienne s’ajoute ainsi un clivage lié aux choix de parrainage international.

Sur ces trois dossier majeurs (Egypte, Libye et Syrie), le Qatar et l’Arabie saoudite s’inscrivent donc dans une opposition frontale. Dans ce contexte, les relations avec l’Iran, auxquelles le Qatar est sommé de mettre un terme par son voisin saoudien, apparaissent comme un prétexte au rétablissement de l’hégémonie saoudienne dans la région plutôt qu’une véritable pétition de principes. En effet, jusqu’ici l’Arabie saoudite ne semblait pas gênée outre mesure par les bonnes relations qu’entretiennent les autres Etats du Golfe (notamment Koweit, Dubaï et Oman) avec l’Iran, autrement plus développées que celles du Qatar qui se résument essentiellement à l’exploitation commune du champ gazier North Fielddans le Golfe arabo-persique.

Dans ce sens, la crise du Golfe ne trouve pas sa genèse dans la rhétorique anti iranienne, qui, bien que centrale dans le positionnement stratégique saoudien au Moyen-Orient, ne saurait seule expliquer le choix d’une confrontation directe avec le Qatar – la détérioration en conflit armé n’étant d’ailleurs pas exclue. Un conflit que l’Arabie saoudite ne peut pas se permettre dans un contexte de déficit budgétaire et d’embourbement dans la guerre au Yémen.

La présence d’une base militaire américaine de 10 000 hommes (la plus grande de la région) au Qatar, constitue un autre indicateur de la realpolitik saoudienne. Non seulement la présence de cette base rend encore plus improbable la possibilité d’une guerre entre les deux voisins péninsulaires, mais surtout elle indexe la prochaine décision de l’Arabie saoudite sur la position américaine ; Donald Trump s’étant posé comme médiateur de la crise après avoir désigné le Qatar comme « champion de l’extrémisme et du terrorisme dans la région » (14). Or, actant le retour de l’Iran sur la scène internationale, et alors même que Donald Trump semblait donner tous les signes d’un durcissement de la politique vis-à-vis de l’Iran (remise en cause de l’accord sur le nucléaire), l’Arabie saoudite ne peut pas se permettre de passer outre les positions de l’acteur américain si elle souhaite réellement lutter contre l’ ‘influence’ iranienne au Moyen-Orient.

La crise du Golfe constitue ainsi un coup de semonce plutôt qu’un retournement véritable du royaume saoudien à l’encontre du Qatar. Il s’agit moins de lui faire réévaluer ses ‘liens’ avec l’Iran que sa politique régionale pro-islamiste qui entre en conflit avec la position saoudienne en Libye, en Syrie et en Egypte. Le message lancé par le royaume saoudien aux Qataris est clair : réévaluez l’ambition de votre politique régionale à mesure de la taille de votre pays et laissez les ‘grands’ déterminer le sort de la région. Si l’anti-iranisme imprègne la rhétorique du pouvoir saoudien, la realpolitik reste son mode d’action.

Conclusion

Au Bahreïn, en Egypte et au Yémen, la ‘menace iranienne’ a fonctionné comme une prophétie auto-réalisatrice et a confirmé la nature fondamentalement politique de l’antagonisme entre l’Iran et l’Arabie saoudite. La crise qatarie illustre bien cette realpolitik saoudienne, car la neutralisation du Qatar permet au royaume non seulement de restaurer sa position hégémonique dans sa chasse gardée péninsulaire mais également de recentrer ses efforts sur la rivalité géopolitique structurelle avec l’Iran pour l’hégémonie dans le Moyen-Orient tout entier. Si, dans la crise qatarie, « l’accusation iranienne est un moyen de faire tomber le Qatar » (15), dans le jeu géopolitique global, en revanche, l’Iran semble bien constituer l’ ‘ennemi’ par excellence de la monarchie saoudienne. Dans cette quête d’hégémonie, l’opposition avec l’Iran est de nature géopolitique même si elle s’accompagne d’une rhétorique religieuse sectaire qui n’est pas sans produire un effet performatif comme on a pu le voir au Bahreïn et au Yémen.

D’autres déterminants de la politique étrangère saoudienne sont également à prendre en compte, en premier rang desquels la récession économique (16) et les transformations internes du régime depuis l’accession au trône de Salman Ibn Saoud en 2015 dans le sens de la verticalisation du pouvoir autour de la personne de Mohamed ibn Salman (17). Ainsi, il n’est pas sûr que l’intervention au Yémen (18), l’exécution du cheikh Al-Nimr (19) et la mise au banc du Qatar auraient été décidées dans le cadre du système collégial, horizontal et cooptatif qui prévalait encore sous le règne d’Abdallah (20).

Notes :
(1) Michael Crawford, Ibn ‘Abd al-Wahhab, Makers of the Muslim world, Oneworld, 2014.
(2) Laurence Louer, « De la révolution à la réforme : chiisme et politique en Arabie saoudite », Confluences Méditerranée2016/2 (N° 97), p. 31-41.
(3) Olivier Da Lage, « L’apparence du religieux », Confluences Méditerranée 2016/2 (N° 97), p. 43-52.
(4) Agnès Levallois, Clément Therme, « Iran, Arabie Saoudite : la guerre froide », Confluences Méditerranée 2/2016 (N° 97), 9-13.
(5) Fatiha Dazi-Heni, « L’Arabie saoudite dans le contexte du retour en grâce de l’Iran », Confluences Méditerranée 2016/2 (N° 97), 53-62.
(6) Idem.
(7) Fatiha Dazi-Héni, “Le Yémen, test de la nouvelle politique saoudienne”, Orient XXI, 13/04/2015, en ligne : http://orientxxi.info/magazine/le-yemen-test-de-la-nouvelle-politique-saoudienne,0868
(8) « Téhéran intensifie son soutien aux houthis au Yémen », L’Orient le Jour, 23/03/2017, en ligne :
https://www.lorientlejour.com/article/1042393/teheran-intensifie-son-soutien-aux-houthis-au-yemen.html
(9) Alain Gresh, « Au Yémen, un enchevêtrement de conflits et d’ambitions géopolitiques », Orient XXI, 31/03/2015, en ligne : http://orientxxi.info/magazine/au-yemen-un-enchevetrement-de-conflits-et-d-ambitions-geopolitiques,0855
(10) Agnès Levallois, « Le Qatar entre Riyad et Téhéran », vidéo iReMMO, 20/06/2017, en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=-cc72QnBs10
(11) Stéphane Lacroix, Francis Perrin, Clément Therme, Claire Talon, « La question du Qatar », France Culture, émission Affaires étrangères par Christine Ockrent, 10/06/2017, en ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/affaires-etrangeres/la-question-du-qatar
(12) Stéphane Lacroix, Les islamistes saoudiens : une insurrection manquée, Paris, PUF, 2010.
(13) Selma Kasmi, « Khalifa Haftar : “L’Algérie, l’Egypte, les Emirats et l’Arabie Saoudite nous ont armés », 30/11/2014, Maghreb Emergent, en ligne : http://www.maghrebemergent.info/actualite/maghrebine/43005-khalifa-haftar-l-algerie-l-egypte-les-emirats-et-l-arabie-saoudite-nous-envoient-armes-et-munitions.html
(14) « Crise dans le Golfe : Trump se pose en médiateur », 07/06/2017, Le Point, en ligne : http://www.lepoint.fr/monde/qatar-trump-se-pose-en-mediateur-dans-le-golfe-07-06-2017-2133582_24.php
(15) Fatiha Dazi-Héni & Stéphane Lacroix, « Crise dans le Golfe : quelle issue pour le Qatar et ses voisins ? », vidéo IMA, en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=68-a2AyV3T8
(16) Bernard Haykel, Thomas Hegghammer, Stéphane Lacroix, Saudi Arabia in Transition : Insights on Social, Political, Economic and Religious Change. Edited by Cambridge : Cambridge University Press, 2015
Daryl Champion, The Paradoxical Kingdom : Saudi Arabia and the Momentum of Reform, New York : Columbia University Press, 2003
(17) Stéphane Lacroix, « En Arabie saoudite, modernisation de l’autoritarisme », 25/09/2017, Orient XXI, en ligne : http://orientxxi.info/magazine/tournant-autoritaire-et-changement-de-regime-en-arabie-saoudite,2014
(18) Bernard Haykel, « Arabie Saoudite : l’Histoire officielle et sa contestation », vidéo IMA, en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=2Phkjx2jSck
(19) Laurence Louer, « De la révolution à la réforme : chiisme et politique en Arabie saoudite », Confluences Méditerranée 2016/2 (N° 97), p. 31-41.
(20) Stéphane Lacroix, « Ce qui change en Arabie Saoudite », iReMMO, 21/10/2015, en ligne https://www.youtube.com/watch?v=6QD-7L9L-Mk ;
David Rigoulet-Roze, « Après le décès du roi Abdallah d’Arabie Saoudite, retour sur son règne et sur son successeur le prince Salman », Les clefs du Moyen-Orient, 26/01/2015, en ligne : http://www.lesclesdumoyenorient.com/Entretien-avec-David-Rigoulet-Roze-1847.html
David Rigoulet-Roze, « Arabie Saoudite : de feu le roi Abdallah au nouveau roi Salman, une succession préparée mais inachevée », CCMO, 16/02/2015, en ligne : https://cerclechercheursmoyenorient.wordpress.com/2015/02/16/arabie-saoudite-de-feu-le-roi-abdallah-au-nouveau-roi-salman-une-succession-preparee-mais-inachevee/

Bibliographie

Daryl Champion, The Paradoxical Kingdom : Saudi Arabia and the Momentum of Reform, New York : Columbia University Press, 2003
Michael Crawford, Ibn ‘Abd al-Wahhab, Makers of the Muslim world, Oneworld, 2014
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« Téhéran intensifie son soutien aux Houthis au Yémen », L’Orient le Jour, 23/03/2017, en ligne :
https://www.lorientlejour.com/article/1042393/teheran-intensifie-son-soutien-aux-houthis-au-yemen.html

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